Le pied sur...

La belle gueparde

Se déplaçait delicatement sur les dangeureuses roches,

Elle restait prudente, et marchait doucement,

Elle sentait l'odeur âcre autour d'elle...

Bientôt,

Elle s'assit sur un rocher, plus ou moin plat.

Puis elle fixa le vide, fascinée.

Elle l'admirait, ce vide.

POurquoi cette chose la fascinait?

PArce que c'était de l'inconnue,

Parce que cela faisait peur,

PArce que c'était mysterieux,

Surement...

Elle se leva, et avança de deux pas,

Plus près du bord,

Après avoir soigneusement verifier autour d'elle

Qu'elle était seule, totalement seule...

Elle s'assura une deuxième fois de sa solitude

Avant de s'approcher encore,

Elle se pencha dangeureusement,

Pour monter l'adrealine.

Puis, elle recula de deux pas,

doucement.

Elle respira de nouveau.

Et un sourire mysterieux

Se dessina sur ses jolie lèvres.

[ Je peux ? Razz

]

[Ouii^^ Bien sur]

[ Merci ^^]

Emeraude frôler le bord à chaques secondes. Ses pattes restaient figées sur place, comme si elles étaient glacées au sol. Il était au bord du vide, côte à côte avec lui. De profil... Il était de profil. Tout à coup, Emeraude sentit une odeur encore étrangère. Il regarda autour de lui. Tiens, voilà une féline qui s'approchait du bord, pour reculer de deux pas. En parfait équilibre, Emeraude fit non de la trête et fit un pas en avant. Il restait aussi sur de lui, mais toujours aussi muet qu'une tombe. Il marcha comme ça, sur quelques mètres, mais la distance entre le guépard et lui restait grande, et c'était sans doute mieux comme ça...

Quand elle sentit une presence, la gueparde tourna la tête pour voir qui était la. Voyant le felin, ses muscles se crispèrent, elle ne bougea pas. Elle recula juste de deux autres pas, histoire d'être sure. Une fois à quelques distances du bord, elle se descrispa très légérement, et observa doucement le felin qui marchait le long du bord, il restait quelques mètres entre eux deux, une distance assez raisonnable, pour le moment. L'expression du felin était neutre, elle se demanda s'il l'avait vu.

Emeraude ne semblait pas avoir réagit aux gestes de la guéparde, comme s'il ne l'avait pas vu. Mais tout le monde connait le dicton : "Les apparences sont trompeuses..." . Il l'avait belle et bien vue, et il avait juste soufflé des narines un peu plus fort, en se stoppant. Immobile, en équilibre au bord du vide, il ne disait mot. En fait, il était très silencieux. Il avait prit soin de ne pas faire tomber de pierre. Alors, il fit un petit saut, et un demi-tour. Ahem... Un contorsionniste ? Ne racontons pas de bétises. Il recommença à marcher, dos à la guéparde. Il écoutait pourtant ses moindres faits-et-gestes.

*...*

Ses pensées étaient... Blanches et pures. Pour une fois. La guéparde avait de la chance.